Ainsi, la création du centre de sevrage d'Itaosy est une véritable aubaine pour ces derniers. La consultation est identique à celle réalisée dans les hôpitaux publics. Le tarif du traitement dépend de l'avancée et de la gravité de la dépendance. Ainsi, le tarif varie en fonction de la durée de séjour du patient, mais également du nombre de médicaments prescrits.
« Beaucoup de jeunes osent goûter aux drogues dures et en deviennent dépendants. Ce centre de sevrage est spécialement conçu pour ceux qui ont la difficulté à s'affranchir de leur accoutumance. En plus des soins de base dans le traitement, des psychiatres feront également un suivi et une évaluation de chaque patient », selon le ministre de la Santé publique.
En effet, le fait de leur prescrire des médicaments n'est pas suffisant. Les médecins doivent aussi traiter le fond du problème psychique de ces jeunes. « Après leur séjour au centre, ces derniers bénéficieront d'un suivi psychologique pour qu'ils ne retombent plus dans le piège de la toxicomanie », a ajouté le ministre.
Ce centre de sevrage se trouve dans le nouveau bâtiment de l'Office national de lutte anti-tabac (OFNALAT) qui été inauguré par le Président de la République, Andry Rajoelina. L'OFNALAT n'a jamais eu de local fixe auparavant.
Selon le Chef de l'Etat, « les parents souffrent également avec leurs enfants habitués à la consommation de la drogue, d'où l'importance de ce centre. Il faut déraciner le mal et interpeller tous ceux qui sont à l'origine de la propagation du "Rôrô" dans le pays. Les jeunes ne sont que des victimes de ce fléau ».
Nikki Razaf